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Prendre soin de soi pendant les périodes de traumatisme anti-Noir

by Jhanelle Porter July 16, 2016

“Prendre soin de moi n’est pas de l’auto-indulgence, c’est de l’auto-préservation et c’est un acte de lutte politique.” – Audre Lorde

Les deux dernières semaines ont été difficiles à aborder pour moi, individuellement, pour les personnes Noires, pour nos communautés et pour la société dans son ensemble.

Avec le racisme anti-Noir flagrant qui s’est produit pendant et en réponse à la manifestation Black Lives Matter (la vie des personnes Noires compte) et au défilé de la fierté de Toronto, les meurtres d’Alton Sterling et de Philando Castile qui se sont propagé dans les médias par des vidéos, des attaques violentes et des arrestations inutiles de manifestants pacifiques, ainsi que la mort tragique des cinq policiers à Dallas, au Texas, j’ai ressenti un immense sentiment de perte et de tristesse au cours des dernières semaines.

J’ai réalisé que bien que ces tragédies ne m’aient pas été personnellement dirigées, j’en suis toujours affectée.

Selon le Washington Post, rien qu’en 2016, il y a eu 123 décès de personnes Noires aux États-Unis par des policiers. Cela se produit aussi au Canada, même si ce n’est pas au même degré. En 2015, Andrew Loku, un Sud-Soudanais tenant un marteau, a été abattu à Toronto. En 2014, Jermaine Carby a également été abattu par la police. La police a ensuite été accusée d’avoir falsifié des preuves sur les lieux après que des questions aient été soulevées sur la validité de leurs actions (The Toronto Star, 16 août 2015).

La mort aux mains de la police est l’une des extrémités d’un spectre de violence raciste. Sur une base régulière, les personnes racisées sont surveillées et arrêtées de manière disproportionnée par la police dans une pratique appelée « fichage », qui est une ramification du profilage racial. Les jeunes boursiers de NOISE for Social Change (nouvelles opportunités d’engagement innovant étudiant pour les changements sociaux) ont participé à un projet de recherche communautaire en 2013 sur la question du brevet tel qu’il est vécu par les résidents de la communauté de Jane Finch. Ils continuent toujours les discussions et le travail pour résoudre ce problème.

En période de traumatismes anti-Noir, il est essentiel que nous comprenions comment ces histoires et ces vidéos nous affectent mentalement, physiquement et émotionnellement.

Certaines recherches suggèrent que le racisme a des effets négatifs sur le bien-être physique et psychologique d’un individu. Travaillant ici à YouthREX au bureau provincial basé à Toronto, et étant également très connectée au secteur des services auprès de la jeunesse de Toronto, je suis très consciente qu’il y a tellement de jeunes travailleurs de première ligne, de jeunes, de membres du personnel et plus encore, qui pourraient également se sentir et être dépassé, en colère, démoralisé… Être capable de comprendre et de combattre ces effets en prenant soin de soi est de la plus haute importance.

Traumatisme secondaire : Selon National Child Traumatic Stress Network (Réseau national de stress traumatique chez l’enfant), le stress traumatique secondaire est la contrainte émotionnelle qui se produit lorsqu’un individu entend parler des expériences traumatiques de première main d’un autre. Ses symptômes imitent ceux du trouble de stress post-traumatique (TSPT).

Traumatisme vicariant : Selon Wendt Center for Loss and Healing (Centre Wendt pour la perte et la guérison), le traumatisme vicariant survient lorsqu’une personne qui n’a pas été un témoin immédiat du traumatisme absorbe et intègre les aspects perturbants de l’expérience traumatique dans son propre fonctionnement. Les conseillers, les thérapeutes, les travailleurs sociaux et les travailleurs de la traumatologie connaissent divers termes, mais avec les vidéos traumatisantes de corps Noirs et Bruns brutalisés par des policiers, beaucoup d’entre nous sont maintenant plus conscients et sont souvent victimes de ces types de traumatisme. Ces formes de traumatisme sont présentées de diverses manières selon chaque personne. Consultez un tableau décrivant ces formes de traumatisme de Living Well: Signs of Vicarious Trauma (Bien vivre : Signes de traumatisme vicariant).

Prendre soin pendant les périodes de traumatisme anti-Noir

Voici quelques options des soins auto-administrés (self-care) que je recommande pour traiter un traumatisme secondaire ou vicariant :

1. DÉCONNECTER
Lorsque vous êtes confronté à la négativité, à de mauvaises nouvelles, à des trolls sur Internet et à des personnes insensibles, cela peut devenir stressant et épuisant. Sautez-les. Les réseaux sociaux sont souvent la première chose que nous vérifions au réveil et la dernière chose que nous faisons avant de nous coucher. Prenez une journée pour vous éloigner du bruit constant de Facebook, Twitter, Instagram et de tout autre site de médias sociaux qui diffuse votre dose quotidienne d’actualités Internet. Si cela est difficile, vous pouvez également essayer de vous déconnecter des réseaux sociaux sur votre téléphone/tablette. Si la démangeaison devient trop difficile à ignorer, essayez de limiter votre temps sur les réseaux sociaux à 5 minutes toutes les 6 heures. Cela vous obligera à parcourir les informations sans prendre aucune des choses vraiment négatives. L’exercice peut être un excellent moyen de déconnecter ! Si vous êtes à Toronto, découvrez Yoga dans Dufferin Grove Park avec Brown Girls Yoga (PWYC – 10 $).

2. REPOSEZ-VOUS
Nous vivons à une époque où une bonne nuit de sommeil devient plus un luxe qu’une nécessité. Cependant, le sommeil est essentiel non seulement pour nous détendre et nous recharger, mais il existe des preuves significatives que le sommeil aide à la guérison des organes de notre corps, y compris le cœur et les vaisseaux sanguins. Les bienfaits du sommeil vous permettront de décompresser et de lâcher prise de la négativité que vous voyez dans le monde et vous permettront d’affronter le lendemain avec force et vigueur. Si vous êtes comme moi et que vous avez du mal à vous coucher, essayez de créer un environnement paisible pour dormir : limitez tous les bruits anormaux et éteignez les lumières (si nécessaire, une veilleuse ou un éclairage très tamisé convient). Essayez de prendre un bain chaud ou d’écouter de la musique apaisante avant de vous coucher. Plus important encore, dormez quand vous en ressentez le besoin, ne le forcez pas. Votre corps vous alertera lorsqu’il a besoin de dormir : écoutez-le.

3. PASSEZ DU TEMPS À FAIRE UN LOISIR
Que vous aimiez danser, écrire, regarder des films, courir ou faire du yoga, faites quelque chose qui est uniquement pour vous. Il est important de se rappeler que vous comptez et que faire des choses qui vous font sourire ou vous sentir détendu est tout aussi importants que le travail que vous faites pour soutenir les jeunes, pour apporter des changements dans nos communautés, pour lutter contre l’oppression qu’affrontent les personnes Noires et Brunes chaque jour.

4. CONNECTEZ-VOUS À LA COMMUNAUTÉ
Ma mère me dit toujours que personne n’est une île : c’est bien de demander de l’aide. Tendre la main et se connecter avec les dirigeants et les membres de la communauté est une excellente forme de soins auto-administrés. Trouver des personnes qui peuvent vous comprendre et vous aider à surmonter le traumatisme que vous vivez est bénéfique pour votre santé physique, mentale et émotionnelle. Assister à des cercles de guérison, à des discussions communautaires, passer du temps avec ou parler à un ami, un mentor ou un membre de la communauté sont autant de façons de se connecter avec votre communauté. En Ontario, nous avons la chance d’avoir de nombreux jeunes leaders qui aident à fournir des espaces sécuritaires et propices à la guérison pour les personnes qui cherchent à se connecter. Tendez la main.

Rejoindre la conversation

Conférence Black Futures Now à Toronto (10-15 $)

Discussion : Que peut faire la ville contre la violence à Toronto ? (Gratuit)

Personne ne veut dire plus : atelier pour les intellectuels répondant aux violences policières.

Série de conférences OCAP #7 : Colonialisme

Nouvelle direction de la lutte contre le racisme – Réunion communautaire à Regent Park

Conférence à venir : Race, antiracisme et indigénéité : résurgence anticoloniale et résistance décoloniale

Tendre la main

Black Lives Matters Toronto (La vie des personnes Noires compte)

The Urban Alliance on Race Relations (L’Alliance urbaine sur les relations raciales)

Fondation canadienne des relations raciales

L’auto-soin et les soins auto-administrés ne sont que quelques-uns des nombreuses dimensions de l’action/du travail nécessaire pour lutter contre le racisme anti-Noir. YouthREX a hâte de poursuivre cette conversation dans les prochains articles de blog. Si vous souhaitez soumettre un blog sur ce sujet ou sur un sujet connexe, nous aimerions avoir de vos nouvelles. Veuillez envoyer un courriel à info@youthrex.com.

Pour plus d’informations, veuillez consulter notre section Ressources connexes à la fin de cet article.

Image vedette par Phil Roeder, utilisée sous Creative Commons Attribution 2.0 Generic.

Jhanelle Porter
Stagiaire YouthREX, contenu numérique et communications

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